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CONFORT ET PIXELS LUMINEUX
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Vous avez bien avancé, vous ne trouvez pas ? La belle vient de rentrer de pleins pieds dans notre nouveau
siècle. Elle vous tend maintenant les bras. Allez-vous rester insensible et finir par décider de la remettre
dans son carton ? Bien sûr que non, après tous ces efforts, elle a maintenant gagné sa place de choix dans
votre habitat, plus question pour elle de vous fausser compagnie. Un lecteur de disquette flambant neuf
offrant une porte ouverte aux centaines de ROMs disponibles sur l'Internet lui a déjà offert un bon lifting
pour une nouvelle jeunesse et c'est à peine si vous vous souvenez avoir vécu sans elle durant toutes ces années.
Mais à la reflexion, ce qu'il vous manque maintenant, c'est du confort, de l'ergonomie, du design... Bref, vous
voudriez bien dépasser le stade du fonctionnel pour vous intéresser à des aspects plus pointus, votre penchant
technophile frappe à votre porte ! A moins d'y être attaché pour diverses raisons, vous pourriez commencer par
vous débarasser de l'imposant moniteur AMSTRAD qui accompagne la belle. Vieux et encombrant, il ne sera de toute
manière pas éternel. Vous pouvez aussi envisager de changer de manette et la troquer contre un pad ou un autre
contrôleur compatible entré dans la légende. De nouvelles enceintes remplaceraient aussi avantageusement le vieux
speaker fatigué. Lancez-vous, chouchoutée la miss !
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Alimentation : Liberté, je crie ton nom !
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Si vous voulez vous séparer de votre vieux moniteur AMSTRAD et utiliser votre CPC partout où vous le voulez,
il faut commencer par lui offrir une alimentation digne de ce nom !
Vous savez maintenant comme on affectionne les solutions propres, simples et sans bidouillage sur
AMSTRAD TODAY. Et bien il en existe une qui réunit toutes ces qualités : compacte, pratique,
disponible dans n'importe quelle crèmerie pour une bouchée de pain, nous allons voir comment
utiliser l'alimentation d'un boîtier de disque dur externe !
Oui, vous savez, ces boîtiers pour disques durs 3"½ qu'on trouve par palettes entières dans les grandes
surfaces et les magasins spécialisés prés de chez vous ou sur internet... remercions les dieux de
l'informatique qui ont réussi à standardiser leur fonctionnement et surtout leur alimentation !
Préparés en vue d'accueillir des périphériques de stockage de tous poils et utilisant aussi bien du 5V
que du 12V, ces boîtiers sont alimentés par un adaptateur secteur proposant de surcroit un ampérage
conséquent afin de pallier à toute éventualité ! Voilà qui fait bien notre affaire car niveau gourmandise,
notre belle frise la boulimie !
Nous allons donc utiliser une alimentation standard de boîtier externe et surtout concevoir un petit
adaptateur dont le but sera d'offrir les deux connecteurs jack d'alimentation nécessaires au CPC (un seul
pour les CPC+ et les CPC 464) en lieu et place du connecteur mini-DIN utilisé normalement par les
boîtiers externes.
Attention : Lors du choix du boîtier, assurez-vous de pouvoir vérifier la puissance de l'alimentation.
Sur la photo de mon alimentation retournée ci-dessous, vous pouvez voir qu'elle supporte jusqu'à 2 ampères
en 5V. Parfait pour un 464 (2 ampères) ou un 6128 (1,7 ampères), je peux même rajouter un lecteur de disquettes
externe sans problème sur le 6128. Par contre, pour mon 6128+, j'utilise une alimentation supportant jusqu'à 3 ampères.
Toutes les infos sont sur l'étiquette, ya plus qu'à !
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Allez, on fait notre marché. Il vous faut tout d'abord faire l'acquisition d'un boîtier externe pour
disque dur 3"½ (surtout pas 2"½) avec son alimentation. L'important, c'est de vérifier les
spécifications indiquées sous l'alimentation. Elle doit délivrer du 12V (0,4 ampères) et
du 5V (1,7 ampères pour un 6128 et 2,4 ampères pour un 6128+). Niveau connecteur au bout de l'alimentation, vous devriez trouver en
standard une mini-DIN 6 broches mâle que nous allons d'ailleurs utiliser ici pour les instructions de
montage. Cependant, n'importe quel type de connecteur fera l'affaire du moment que vous savez que vous
pourrez trouver son opposée pour monter l'adaptateur, donc évitez les alimentations utilisant une
connectique trop exotique. Quant au boîtier... et bien vous pouvez le jeter car on n'en aura aucun besoin
(à moins que vous puissiez en faire un boîtier pour lecteur de disquettes, ce serait faire d'une pierre
deux coups).
Bon, vous avez l'alimentation. Achetons maintenant de quoi monter l'adaptateur. Admettons que vous
avez trouvé une alimentation standard, il va alors vous falloir 1 mini-DIN femelle à 6 broches.
Il vous faut aussi 1 connecteur d'alimentation 2,1 mâle si vous désirez
alimenter un CPC Old ou 1 connecteur d'alimentation 2,5 mâle si vous utilisez un CPC+
(vous pourrez aussi par la suite alimenter une GX-4000). Pour l'alimentation complète d'un CPC 664/6128
Old, il vous faut enfin 1 connecteur d'alimentation 2,1 femelle. Sans oublier bien sûr quelques
centimètres de câble à 2 brins afin de relier les différents composants.
Normalement, sous votre alimentation, vous devriez trouver le schéma du connecteur avec la correspondance
de chaque broche de la mini-DIN mâle. Si ce n'est pas le cas, un petit coup de multimètre vous
permettra de le découvrir par vous-même. 2 broches pour le 12V, 2 pour le 5V, 2 pour la masse, le compte
est bon ! Afin d'optimiser la diffusion de l'ampérage, nous vous conseillons de relier ensemble les deux
broches de chaque voltage (les deux 12V ensembles, idem pour les deux 5V). Par convention, on utilisera
une broche de masse pour chacun des câbles, ainsi toutes les broches du connecteur seront recablées.
ATTENTION : ce tableau tout comme le schéma ci-contre utilisent le brochage d'une alimentation
standard, veillez à vérifier le brochage de votre modèle avant toute opération.
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Maintenant, à vous de jouer. Armé de votre fidèle fer à souder qui ne vous quitte désormais plus,
commencez par souder sur le connecteur mini-DIN femelle les brins de chacun de vos deux câbles (une fois
encore, vous n'avez besoin que du 5V pour un CPC+ ou un CPC 464 Old) en utilisant tableaux et schémas
ci-contre. Attention à ne pas confondre les brins destinés à la masse (à relier sur les broches 4 et 6)
de ceux destinés aux voltages (à relier aux broches 1 et 2 pour le 12V et aux broches 3 et 5 pour le 5V).
Ceci fait, il est l'heure de passer à la partie délicate, le raccordement des connecteurs d'alimentation.
Commençons par nous occuper du connecteur 5V destiné à l'alimentation de la carte mère, connecteur
nécessaire pour n'importe quel CPC/CPC+.
Munissez-vous du connecteur d'alimentation 2,1 mâle si vous désirez alimenter un CPC ou du
connecteur d'alimentation 2,5 mâle si vous utilisez un CPC+. Attrapez le câble dont les brins
correspondent au 5V et à une masse sur votre mini-DIN (n'oubliez pas de passer le capot du connecteur).
Soudez le brin du câble correspondant à la
masse (fil noir sur le schéma) sur le plot au bord du connecteur et celui correspondant au
5V (fil rouge sur le schéma) au centre (n'inversez surtout pas les polarités ou vous
risquez le court-circuit).
Maintenant, on va s'occuper de l'alimentation 12V nécessaire pour les seuls CPC 664/6128. Munissez-vous
du connecteur d'alimentation 2,1 femelle, attrapez le second câble dont les brins correspondent
au 12V et à une masse sur votre mini-DIN (n'oubliez pas de passer le capot du connecteur).
Soudez le brin du câble correspondant au 12V (fil jaune
sur le schéma) sur le plot au bord du connecteur et celui correspondant à la masse (fil
noir sur le schéma) au centre (là non plus, n'inversez surtout pas les polarités ou vous
risquez le court-circuit).
Si tout s'est bien passé, vous avez entre les mains un câble "double" présentant à une extrémité un
connecteur mini-DIN femelle et à son autre extrémité deux connecteurs d'alimentation externes. Pour
fignoler l'ensemble et qu'aucune soudure ne reste à nue, vous pouvez enfin fixer le capot de votre
connecteur mini-DIN, ce qui devrait vous permettre d'obtenir un adaptateur ressemblant à celui que
vous pouvez voir ci-dessous.
ATTENTION, ne connectez jamais les deux câbles ensembles lorsque alimentation est sous tension, vous
provoqueriez un court-circuit qui lui serait certainement fatal.
Maintenant vous pouvez raccorder votre adaptateur au connecteur mini-DIN de l'alimentation pour découvrir
devant vos yeux ébahis une alimentation toute neuve pour votre petit CPC pourtant bien vintage !
Utilisée conjointement avec le câble vidéo RGB que nous vous proposons d'assembler plus haut, c'est la
solution idéale pour brancher votre CPC où vous voulez, quand vous voulez aussi simplement qu'une
console de jeu vidéo ou un lecteur multimédia.
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Un boîtier DD 3"½ externe + alimentation = 15,00 €
30 cm de câble blindé à 2 brins = 1,00 €
1 Connecteur d'alimentation 2,1 ou 2,5 mâle = 1,50 €
1 Connecteur d'alimentation 2,1 femelle = 1,50 €
1 Mini-DIN 6 broches femelle = 2,50 €
Difficulté =
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Enfin, si vous n'avez vraiment pas envie de toucher à un fer à souder ou que vous ne trouvez pas
d'alimentation pour boîtier assez puissante, vous pouvez aussi vous tourner
vers une alimentation universelle.
Mais attention car pour alimenter un CPC 664/6128, il vous en
faudra deux, une contrainte assez rebutante. Pour le CPC 464 et les CPC+, c'est plus simple puisqu'ils
n'utilisent qu'une seule source d'alimentation en 5V. Mais il faut tout de même du costaud. Une
alimentation universelle capable de faire tourner un 464 (2 ampères) ou un CPC+ complet (2,4 ampères pour
un 6128+) vous coûtera une trentaine d'euros.
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C'est encore le moyen le plus efficace et le plus propre pour alimenter un CPC sans toucher à un fer à souder
et en respectant au maximum l'esprit du CPC. C'est aussi une solution tout en un qui intègre aussi une sortie
vidéo RGB en péritel. Pour une trentaine d'euros, vous devriez pouvoir mettre
la main sur cette perle bien qu'elle commence à se faire rare sur le net.
Attention toutefois lors de l'acquisition d'un module MP. Le module MP-1, dédié initialement au seul CPC 464,
ne possède pas de prise 12V pour alimenter le lecteur de disquettes des CPC 664/6128. Le MP-2 est le seul
équipé des 2 prises nécessaires à leur alimentation. Selon votre CPC, préférez donc ce dernier.
Par contre, ces modules sont totalement incompatibles avec la gamme CPC+, donc si vous possédez un de ces
modèles, vous pouvez passer votre chemin.
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Pour vous séparer de votre CTM640/644 ou carrément de votre vieux moniteur monochrome au profit d'un écran équipé
d'une prise péritel (téléviseur à tube cathodique, écran LCD, OLED ou à plasma), un simple câble vidéo
fera l'affaire. Rien de bien méchant en somme. Nous allons voir cela ensemble. Je vous propose un schéma
de câble pour votre CPC mais aussi un pour le CPC+, dont le son, ne l'oublions pas, est intégré au câble
vidéo.
En ce qui concerne le CPC, nous allons commencer par monter le câble relayant le signal vidéo. Pour cela,
munissez-vous de votre câble nu, d'une fiche péritel mâle et d'une fiche DIN 13 mm mâle à 6
broches, puis suivez le schéma et le tableau ci-contre (composants vus du côté soudure) pour effectuer les
quelques soudures d'usage.
Pour ce qui est du son, vous pouvez tirer un câble audio du CPC jusqu'à votre système Hi-Fi. Mais vous
pouvez aussi l'intégrer au câble que vous êtes en train de monter. Munissez-vous d'une fiche Jack mâle 3 mm
ainsi que d'un peu de câble audio stéréo et reliez-les à votre péritel comme vous le montre le schéma et le
tableau (composants vus du côté soudure). L'astuce consiste à intégrer le câble audio à la DIN, de manière à ce que vous ne soyez pas
encombré par le câble audio, juste de quoi aller de la prise jack du CPC au connecteur video, comme vous
pouvez le voir sur le câble ci-contre. Votre câble audio sera alors soudé sur les 2 brins restés libres de
votre câble vidéo pour rejoindre les entrées audio de votre connecteur péritel.
Occupons-nous maintenant d'un CPC+. Le câble vidéo est légèrement différent car il intègre directement le
son, ce qui, il est vrai, est beaucoup plus pratique. A nouveau, munissez-vous d'un câble nu, d'une fiche
péritel mâle et d'une fiche DIN 13 mm mâle à 8 broches, puis suivez le schéma et le tableau ci-contre (composants vus du
côté soudure) pour effectuer les quelques soudures nécessaires. Cette fois-ci, vous devrez aussi effectuer un
pontage en utilisant un petit morceau de câble pour relier ensemble les plots 4 et 17 afin
qu'ils rejoignent tous deux le plot 8 de la DIN (il est en effet très important de connecter la masse
des prises audio de la péritel sur la masse de la DIN afin d'éviter de désagréables interférences sonores).
Branchez la fiche DIN de votre câble monté sur votre CPC/CPC+, la fiche péritel dans la prise de votre
moniteur ou téléviseur (pour un téléviseur, n'oubliez pas d'afficher le canal auxiliaire souvent nommé
AV/AUX), mettez votre ordinateur sous tension et le tour est joué.
Voilà qui devrait vous permettre de relier votre CPC à tout type de moniteur équipé d'une prise péritel
(SCART en anglais). Mais prenez garde, votre téléviseur doit être équipé d'un bouton permettant de basculer
manuellement sur le canal auxiliaire (directement sur le poste ou sur une télécommande). Ne vous inquiétez
pas, c'est le cas de tous les appareils actuels. Toutefois, si d'aventure vous désireriez brancher votre belle
de cilice sur un vieux machin dénué de cette option (bien que cela n'ait aucun intéret à mon sens de se
donner toute cette peine pour brancher son CPC sur un antique poste TV datant d'une époque aussi reculée),
vous pouvez vous procurer une pile 9V et un contacteur à pression pour cette pile, reliez
ensuite le fil + du contacteur au plot 8 de la fiche péritel (N'hésitez pas à intégrer une
résistance de 150 ohms entre l'extremité du fil et ce plot de la fiche) et le fil - au plot
17. Branchez la pile. Ainsi l'image apparaîtra comme par magie car l'impulsion électrique générée
appellera le passage de l'écran sur son canal auxiliaire (cette astuce n'a bien sûr d'intérêt que sur un
téléviseur, pas sur un simple écran vidéo qui ne possède quant à lui qu'un seul canal toujours actif).
"Chouette, mon CPC est branché sur un vieux poste à écran bombé avec en bonus une pile qui pendouille sur
le câble péritel". Vous en rêviez, mémé l'a fait !!! Si vous pouvez éviter une telle faute de goût,
foncez !
Pour chaque montage, n'oubliez pas de raccorder le blindage de votre câble (que vous aurez préalablement
torsadé) au plot 21 du connecteur péritel, cela vous assurera d'éviter un maximum de parasites. Si vous
pouvez vous passer de le faire pour certains montages, ici ne l'oubliez pas car le CPC par lui-même est
trés mal isolé et la qualité de l'image finale sur votre écran TV pourrait en pâtir visiblement. A bon
entendeur...
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1 Jack 3 mm mâle or = 1,20 €
50 cm de câble audio stéréo = 1,00 €
1 péritel mâle = 3,10 €
1 DIN 6 broches 13 mm mâle = 1,35 €
1 DIN 8 broches 13 mm mâle = 1,35 €
2 m de câble vidéo 8 brins = 2,00 €
1 Contacteur à pression = 0,30 €
1 pile 9V = 2,00 €
Difficulté =
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Retro-engineering CTM et CM14 :
Nous venons de voir comment se séparer du vieux moniteur de votre CPC/CPC+ au profit d'un écran bien plus moderne. Malgré cela,
vous avez peut-être envie d'utiliser ce moniteur reconnu pour ses qualités d'affichage afin d'y brancher un autre micro-ordinateur
ou une console bien rétro. Après tout, rien de mieux pour vous assurer d'une image aux pixels bien ronds. Les seuls défauts des
écrans cathodiques, c'est l'encombrement et surtout leur grand âge aujourd'hui. Mais tant que votre moniteur fonctionne, il peut
encore rendre quelques services. C'est par ici.
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Le confort de jeu, voilà bien un point trop souvent négligé. Pourtant, difficile de rester plus de quelques
minutes devant un écran si l'on est affublé d'un contrôleur de mauvaise qualité. Vous avez d'ailleurs sans
doute une longue expérience de cela car d'innombrables modèles des manettes compatibles CPC ont fleuris
durant les années 80. A cette époque, le standard créé par ATARI pour ses consoles avait trouvé écho auprès
des constructeurs de tous poils. C'est donc une pluie de manettes en tous genres qui s'est abattue sur nos
pauvres ordinateurs 8 et 16 bits.
Subjectif au possible, le sujet fait encore débat et secoue régulièrement de nombreux forums, personne
n'arrivant à se mettre d'accord sur le bâton de joie (le fameux "joystick") idéal. Il faut dire que l'affectif met
rapidement son grain de sel et on garde souvent un souvenir ému d'une manette pourtant piteuse mais qui nous a permis
de découvrir tant de titres magiques avec l'émerveillement de l'enfance (hop, une envolée lyrique gratuite)...
Ce qui est sûr, c'est que certaines tentatives furent bien plus heureuses que d'autres. Et si certaines manettes sont
entrées dans la légende, elles ont presque été noyées par le flot de leviers de piètre qualité qui ne devraient
aujourd'hui même pas trouver leur place dans une collection digne de ce nom. Peut-être est-ce le cas de la manette
que vous avez retrouvé avec votre chère machine ? Peu ergonomique, instable, au touché caoutchouteux... Beurk ! Si vous
avez un quelconque attachement personnel pour ce levier, remettez-le donc dans un carton afin de le préserver du temps
et passez à une manette plus adéquate en ce beau début de XXIème siècle.
Les naufrages
Voici une petite sélection de ce qui constitue selon moi les pires tentatives d'exploration dans le design de
contrôleur de jeu.
De nombreuses marques se sont cotoyées pour le meilleur mais parfois aussi le pire. Les principaux acteurs, CHEETAH, QUICKJOY ou encore
QUICKSHOT (du constructeur SPECTRAVIDEO), nous ont offerts de grands moments de "n'importe quoi". Il ne faut pas non plus oublier tout
ceux qui n'ont fait que passer en essayant de copier les plus réussies, généralement sans succès.
On notera les innombrables copies de la COMPETITION PRO, l'une des plus appréciées étant la ZIPSTICK. Cette copie assez réussie
offre même des ventouses absentes de son modèle et échoue de peu avec ses boutons carrés moyennement agréables. Ratage total par contre pour
l'ARCADE TURBO qui pourrait être précis... si seulement le bouton de feu juché au sommet du stick ne cassait pas
le pouce en quelques minutes et que sa base ne le faisait pas continuellement glisser des mains !
Et que dire du POWERPLAYER (commercialisé aussi sous le nom de PHASER ONE) qui essaye de copier la NAVIGATOR avec un design taillé à la serpe ? Ou encore du
QUICKJOY 120, qui mélange la prise en main de la NAVIGATOR avec le stick de la SPEEDKING pour un résultat catastrophique complété
par un bouton de feu placé pile sous la main qui tient justement l'horrible bâtonné ? Enfin il ne faut pas oublier mes chouchoux imaginés par
le fertile QUICKSHOT.
Le QUICKSHOT VII est une espèce de pad sans vraiment en être un avec des boutons obligeant à le tenir à la
verticale. Cependant, il reste bien sobre à côté du QUICKSHOT SIGMA. On dirait un trackball mais il s'agit bien d'une manette dont la
demi-sphère ne tourne même pas. Je vous met au défi de jouer à un jeu de plateforme avec elle sans ressentir rapidement une irrépressible
envie de la jeter par la fenêtre !
Mais la palme revient tout de même au constructeur CHEETAH qui a du payer une petite fortune en licenses pour produire des manettes à l'effigie
de Batman, Bart Simpson, le Terminator ou encore l'Alien de Giger. Joli... mais zéro côté prise en main pour des manettes très classiques outre mesure.
Il y a ensuite la ribambelle de manettes au design passe-partout. Pas grand chose à en dire, pas grand chose à en tirer non plus.
Un manche, un bouton, des ventouses et hop, on commercialise une manette pas chère. Tous ces contrôleurs sans âme étaient souvent
offerts avec la machine en raison de leur faible prix de vente. Là le vrai défaut, c'est surtout le
manque de fiabilité des composants et ils sont pour certains devenus introuvables... parce qu'on les a tous cassés ! A l'image de
ce SUPERSHOT 5000 (commercialisé aussi sous le nom de CRACK SHOT), mon premier joystick sur CPC. Offert par la FNAC
à l'achat de la machine, sa seule qualité était de proposer un second port de jeu. Il aura tenu quelques mois seulement. Repose en
paix, éphèmère compagnon !
En "entre-deux", on trouve des joysticks reprenant la prise en main de la SPEEDKING comme THE BUG, un contrôleur
rappelant la forme d'un insecte. "so 80's" en vert avec ses yeux globuleux rouges servant de boutons de feu, elle est
assez classe en noir.
On peut aussi citer la TERMINATOR avec sa forme de grenade dont le déclencheur sert de
bouton de feu et au sommet de laquelle se trouve un stick en métal. Un ami de mon frangin m'a permis de découvrir cette
manette au design vraiment atypique et classieux. L'ergonomie est intéressante mais je considère aujourd'hui encore que
l'absence d'une gaine en plastique comme celle qu'on trouve sur tous les autres joysticks de ce genre la rend moins
pratique.
Mais il y a surtout les monstres ! Les constructeurs s'en sont en effet donnés à coeur joie tout au long des années 80 pour séduire
des gamins qui achetaient finalement plus un jouet qu'un véritable contrôleur de jeu pour battre des records. La course à la
surenchère est allez très loin avec des manches toujours plus gros (allô, docteur Freud ?) et des boutons aussi nombreux qu'inutiles
puisque les micro-ordinateurs de l'époque ne supportaient que deux boutons différents maximum. Des designs étranges semblant tout
droit sortis de l'esprit malade de dessinateurs alcooliques accueillaient des gadgets toujours plus inutiles. Le point culminant a
certainement été atteint avec le QUICKJOY V SUPERBOARD qui proposait pas moins de 6 boutons de feu et embarquait même un
chronomètre qu'il fallait alimenter avec une pile 1,5V ! Surréaliste !
Évidemment, toutes ces manettes ne sont qu'un petit échantillon de la créativité débridée des constructeurs à une époque où seuls l'aspect
et la robustesse semblaient pouvoir différencier des contrôleurs finalement très simples, proposant ainsi à la fois des designs communs et
d'autres bien plus insolites. Mais j'imagine ne pas être moi-même très objectif. On peut trouver sur certains forums des joueurs qui
défendent l'ergonomie atypique du TERMINATOR. Afin d'illustrer mon propos, je vous invite à découvrir ci-contre un dossier publié par le magazine
TILT en avril 1987.
Le message important à retenir ici, c'est que la manette de
votre enfance sera toujours extraordinaire dans vos souvenirs. Il faut la tenir en main aujourd'hui pour déterminer si elle peut vous offrir
l'ergonomie que vous allez lui réclamer en tant que joueur adulte. Si ce n'est pas le cas, lisez donc ce qui suit...
The legend will never die...
Pour sortir de cette spirale infernale, abordons quelques uns des modèles qui ont su marquer la légende de leur emprunte. Que ce
soit la COMPETITION PRO avec son aspect robuste et rassurant, la SPEEDKING de l'anglais KONIX avec sa prise en main franche
et agressive, ou encore du même constructeur la NAVIGATOR, voici des manettes au design ergonomique et unique promptes à faire exploser
les tableaux de scores. Toutes trois équipées de micro-switchs assez bruyants mais robustes et précis, ces manettes offrent de plus
un temps de réponse excellent grâce à leur manche court.
Si vous désirez garder une touche de vintage dans le choix d'un joystick, arrêtez-vous de préférence sur l'un de ces 3 modèles, ils ne vous décevront
pas. D'ailleurs, leur présence massive de nos jours encore dans le domaine de l'occasion démontre à elle seule leur robustesse et leur succés...
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Micro-switch Vs Contact à pression
Les premières manettes utilisaient toutes des contacts à pression. C'est un système simple, économique et peu
encombrant qui s'est rapidement démocratisé dans les pads mais leur fiabilité a toujours été discutable dans
des manettes qui les soumettent à rude épreuve.
Les micro-switchs réglent ce problème. Mécaniques, ils s'avèrent bien plus robustes et
à toute épreuve, même dans les temps forts d'un DT Decathlon ! On les retrouve donc naturellement dans les manettes
les plus sérieuses et les plus fiables. Leurs cliquetis reconnaissables entre tous sont gages d'une excellente réactivité
et la marque des meilleurs contrôleurs.
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L'absence de manette au design traditionnel avec un grand manche à balai dans cette petite sélection ne vous a certainement pas échappée. En fait,
plus le manche a balai est long et plus la main est placée loin de la base de la manette, plus long est le mouvement à réaliser pour passer d'une
direction à une autre. En toute logique, un long manche à balai est donc un handicap et une manette efficace se doit d'être dotée d'un manche court
offrant une bien meilleure réactivité.
Si toutefois vous ne pouvez résister à l'envie d'utiliser un de ces monstres traditionnels pourvus d'un grand bâton de joie, je vous invite à jeter
votre dévolu sur une QUICKJOY III SUPERCHARGER. J'ai longtemps utilisé cette manette et je verse toujours une petite larmichette d'émotion en la
ressortant de sa boîte. Elle n'échappe pas au défaut inhérent à sa condition et se revèle donc assez molle. Cependant, contrairement à de nombreux
autres modèles fonctionnant avec des contacts à pression, elle utilise des micro-switchs qui compensent largement son handicap. En plus, avec son
design de manche à balai de vaisseau spatial et sa couleur rouge écarlate, elle est irrésistible tant elle est kitsch ! Cerise sur le gâteau, elle
propose une option rare permettant de dissocier ses deux boutons sur CPC afin de vous offrir deux vrais boutons de feu 1 et 2. A ma connaissance,
seul QUICKJOY proposait cette fonction sur ses joysticks les plus évolués.
Toutes ces manettes, c'est bien beau, mais certains d'entre vous ont peut-être quelque peu perdu de leur dextérité avec ces engins exotiques et
démoniaques. Evidemment, je n'ai jamais rien contre une petite partie de RICK DANGEROUS avec ma SPEEDKING chérie. Mais tout de même, après toutes
ces années passées à jouer sur console ou PC, on se sent aujourd'hui parfaitement à l'aise avec un pad entre les mains. Là encore, le choix n'est
pas simple.
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Retro-engineering : adaptateur USB vers Joystick
Si vous êtes complètement accroc à votre fidèle manche à balai, que vous voulez retrouver les sensations
procurées par l'ergonomie si particulière de votre Speedking ou de votre Navigator, il existe bien sûr une
solution pour le connecter à votre machine actuelle.
Il s'agit du Retro Joystick Adapter, un petit adaptateur créé et diffusé par Retronic Design. Il se connecte
sur n'importe quel port USB de votre PC sous Windows (XP/7/8) ou de votre Mac sous OSX et ne nécessite aucun
pilote puisqu'il est reconnu comme un simple contrôleur HID à 2 boutons. Il est donc compatible avec tous les émulateurs
et propose même une fonction de tir automatique.
Comme les créateurs de cet adaptateur sont sympa, ils vous proposent tout ce qu'il faut pour monter
vous-même le vôtre.
Retrouvez-ici les schémas et différents éléments. Notez que l'utilisation
d'un microcontrôleur ATMEL ATMEGA 8 est nécessaire. Un utilitaire est fourni pour programmer l’adaptateur.
Il est diffusé par Retronic Design pour un prix très raisonnable avoisinant les 25 €, frais de port
compris. A vous de voir mais tant qu'il est disponible, surtout à ce prix, il est plus simple de profiter d'un
adaptateur tout assemblé.
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Les pads GX-4000 et MASTER SYSTEM
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Dans le choix d'un pad, il faut surtout faire attention aux incompatibilités. Notre Lady ne souffre pas les bâtards, et
elle n'acceptera que des pads montrant un pedigree impeccable. J'entends par là que le système ATARI, c'est
8 directions et 2 boutons. Donc, fuyez les autres modèles, car leur schéma diffère trop du standard avec leur
nuée de boutons. Ainsi ne pourrez-vous pas directement brancher un pad MEGADRIVE par exemple (alors qu'il
passe très bien sur un AMIGA ou un ATARI ST, plus ouverts aux fantaisies), ne comptez pas non plus
adapter un pad AMIGA CD-32 avec sa kyrielle de boutons.
Vous pouvez par exemple opter pour un pad AMSTRAD blanc vendu à l'époque avec la gamme CPC+ et GX-4000. On
retrouve le problème du qualitatif avec une ergonomie taillée à la serpe. Cependant, il offre un répondant intéressant.
Une autre option s'offre à vous : les contrôleurs SEGA MASTER SYSTEM. Tant qu'on ne part pas dans du n'importe
quoi (les accessoires les plus farfelus ont fleuris sur cette console), les contrôleurs SMS ou compatibles fonctionnent
sur notre belle brune. Tout aussi peu ergonomique que le pad GX-4000 qui s'en inspire, le pad directionnel du contrôleur officiel
est carré (pour ne pas trop ressembler à celui de la NES, breveté par Nintendo) et on passe son temps à faire des diagonales par erreur.
Toutefois, le bouton 2 ne fonctionnera généralement pas d'origine (seule la marque QUICKSHOT propose souvent des
contrôleurs MASTER SYSTEM compatibles CPC). Il faudra donc monter un petit adaptateur si
vous souhaitez le récupérer. Idéal sur CPC+ ou GX-4000 avec les jeux sur support cartouche utilisant deux boutons
mais aussi sur CPC classique avec les jeux proposant cette fonction directement ou via une redéfinition des touches.
Vous pouvez opter pour la manette officielle qui
est parfaitement fiable ou vous pouvez vous tourner vers l'un des nombreux pads sous licence, on les
reconnaît facilement à leurs 2 boutons, mais là, vous êtes seul juge de leur qualité qui varie vraiment
d'un modèle à un autre.
Alors pour ceux qui veulent faire l'effort de se monter un petit adaptateur tout bête pour que le bouton
2 des pads MASTER SYSTEM fonctionne, voici la marche à suivre afin d'assembler un petit boîtier qui viendra
naturellement se brancher entre le pad et le CPC. Vous n'aurez pour cela besoin que d'1 connecteur
DB-9 mâle, 1 connecteur DB-9 femelle et 1 capot à deux entrées DB-9.
En fait, cet adaptateur va se contenter de changer le branchement de l'un des fils car le pad MASTER
SYSTEM utilise la broche 9 pour son FIRE 2 au lieu de la broche 7 utilisée par le CPC. Suivez donc tout
simplement le tableau et le schéma ci-contre pour faire vos soudures afin d'envoyer le signal du bouton
2 du pad MASTER SYSTEM sur le FIRE 2 de notre machine chérie. Vous pouvez aussi changer directement le
connecteur DB-9 du pad pour en mettre un nouveau qui règle le problème, mais alors votre pad ne
fonctionnera plus correctement si vous le rebranchez sur une bonne vieille MASTER SYSTEM, voilà pourquoi
je préfére toujours monter des adaptateurs qui n'altèrent pas le matériel.
Si vous avez correctement assemblé l'adaptateur, brancher votre pad MASTER SYSTEM dessus et faîtes un essai
sur votre CPC. Un X doit apparaître sur l'écran du BASIC LOCOMOTIVE du CPC lorsque vous
appuyez sur le bouton FIRE 1, un Z doit apparaître lorsque vous appuyez sur le bouton du FIRE 2.
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1 prise DB-9 femelle = 1,00 €
1 prise DB-9 mâle = 1,00 €
1 capot double entrée DB-9 = 1,50 €
Difficulté =
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Competition Pro ControlPad
Agréable avec sa croix intégrée dans un disque. On se rapproche du pad GX-4000 assez précis.
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Quickshot QS-118f
Pad en losange,
une fausse bonne idée.
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Quickshot QS-127
Infra-rouge, peu fiable.
Mais il existe en filaire.
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Quickshot QS-128f
Du meilleur...
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Quickshot QS-129f
...au n'importe quoi !
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QUICKSHOT offre d'origine la compatibilité des deux boutons avec le CPC sur ses contrôleurs Master System.
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Une manette officielle pour votre CPC
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Plaidoyé pour une manette
Toutes les consoles ont leur contrôleur officiel. Que ce soit le pad "brique" de la NES, la manette de la COLECOVISION et son pavé
numérique reconnaissable entre tous ou le mythique pad noir de la MEGADRIVE, chaque console de jeu affiche son identité grâce
à son contrôleur et aujourd'hui encore il définie à lui seul le profil de nos machines modernes. Même la GX-4000 ne déroge pas
à la règle et de nos jours, la manette de l'ATARI 2600 est devenu un véritable symbole qu'affiche une génération n'ayant même jamais
touché à cette machine.
Sur micro-ordinateur, la situation a toujours été un peu plus compliquée. En effet, les constructeurs n'ont souvent pas jugé
utile de concevoir un modèle officiel et l'absence de royalties à leur reverser a permis la diffusion d'une multitude de manettes
au design souvent exotique. Cette prolifération a empéché la validation d'un contrôleur précis pour chaque machine et ce
sont finalement les utilisateurs qui ont affiché leur préférence en achetant un modèle ou un autre. Alors
que les joueurs consoles rendaient visite à leurs amis les mains vides, les joueurs micro se baladaient souvent avec leur manette car
jouer avec celle du voisin était totalement impensable ! En contrepartie, la transition entre les machines 8 et 16 bits se fit souvent
en douceur, les nouvelles machines offrant au joueur l'opportunité de continuer à utiliser sa manette préférée.
Pourtant, il existe bien une manette officielle pour notre cher CPC ! En fait, il en existe même 3 qui se sont succédées au fil des années,
AMSTRAD n'ayant pas hésité à changer de partenaire commercial en cours de route. Nous allons nous attarder sur un modèle en particulier,
le JY-2 commercialisé sous la marque AMSOFT. Cette manette injustement mal aimée des utilisateurs de notre belle brune, je l'ai moi-même
redécouverte récemment. Jugée trop petite, trop raide et peu fiable à une époque où le bâton de joie surdimensionné régnait en maître pour
d'obscures et inquiétantes raisons, les joueurs l'ont donc boudée. Avec le recul, on peut dire que le design influençait davantage les
joueurs dans le choix de leur manette que leurs réelles performances.
Le JY-2 a d'abord été commercialisé sous la marque ELITE en différents coloris puis par DATEX en gris sombre avant qu'AMSTRAD ne décide d'en faire la
seconde manette officielle de sa machine fétiche sous le label AMSOFT.
Il faut dire qu'à première vue, ce joystick a tout pour plaire. De couleur anthracite avec des boutons rouges rappelant les LED de la machine, peu encombrant,
il est équipé d'un prise gigogne qui permet de raccorder une autre manette et compense donc ainsi l'absence
d'un second port de contrôleur de jeu sur le CPC. Cerise sur le gâteau à l'époque, sa conception simple le rend très abordable (149frs en
1985), un argument qui séduit AMSTRAD dont la politique de prix est très agressive.
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"Un peu trop ferme mais très précis, le JY-2 est relativement agréable."
TILT - Avril 1987
"L'amplitude restrictive de la poignée offre une réponse ferme et positive. (...) Les boutons de tir sont bien placés.
(...) Dans l'ensemble, le JY-2 est un bon tout-terrain."
AMSTRAD USER - Avril 1985
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Évidemment, j'entend déjà piailler les vétérans : "Boudiou ! Mais pourquoi tu nous ressors ce vieux clou ?" En effet, je gardais moi
aussi un mauvais souvenir de cette manette et étant donné le choix de joysticks qui s'offrait à nous, il était inutile de se sentir obligé d'utiliser
l'officiel s'il était catastrophique.
Mais il faut croire que nous étions tous sous l'emprise d'une force démoniaque, d'un envoûtement vaudou
commandité par le lobby QUICKSHOT ! Pourquoi ne pas laisser une seconde chance à la manette la plus "amstradienne" ? Pour piquer un peu plus ma
curiosité, je découvre aussi que de très sérieux magazines de l'époque tels que l'incontournable TILT et l'australien AMSTRAD USER se montrent
assez enthousiastes, signe qu'on lui trouvait des qualités à l'époque où le choix d'une manette de type ATARI était une affaire très sérieuse !
Je ressors donc du fond d'un carton les quelques JY-2 que j'ai pu glâner au fil de mes périgrinations, je décape de fond en comble le plus
prometteur et je le branche sur ma machine chérie. Votre serviteur en tombe littéralement sur le séant !!! Une révélation ! Cette fermeté de
mouvement autrefois critiquée offre en fin de compte l'excellent temps de réponse que réclame le joueur contemporain. Les ventouses accusées
d'une trop grande fermeté et donc d'un manque d'adhérence se sont assouplies. Les boutons de feu sont certes rectangulaires mais en contrepartie
leur forme incurvée empèche les doigts de glisser. Quant au problème de robustesse, il se révèle très relatif car le plastique tient
finalement bon la bride. Mais peut-être est-il aussi plus adapté au joueur adulte que nous sommes aujourd'hui qu'à l'enfant acharné que nous
étions hier...
Bien sûr, on n'atteint pas le niveau d'excellence d'une COMPETITION PRO (d'ailleurs un peu raide celle-là aussi) ou d'une SPEEDKING avec leurs
microswitchs increvables. Il ne serait peut-être pas judicieux non plus de mettre le JY-2 à l'épreuve d'un DT DECATHLON, le "joystick-killer".
N'empèche, il donne pleinement satisfaction avec des titres aussi variés et exigeants qu'IKARI WARRIORS, CYBERNOID 2, RICK DANGEROUS 2, KLAX ou même BARBARIAN.
Alors le JY-2 est-il le meilleur parti sur CPC ? Non. Mérite-t-il pour autant la mise à l'index ? Pas du tout ! Il se révèle en fait
bien plus convaincant que de nombreux autres joysticks au design ridicule qui ont pourtant remportés les suffrages en leur temps. Le CPC a sa
manette officielle et elle mérite amplement ce titre.
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Le pack STATION : bureau, tuner TV, tuner radio, "La Collection" et... un joystick JY-2 ! (Cliquez pour agrandir)
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Largement diffusé, ce joystick reste aujourd'hui encore assez simple à trouver pour un prix abordable sur des sites d'enchères ou de vente
entre particuliers. Si vous voulez munir votre CPC d'une manette simple, efficace et surtout officielle, n'hésitez pas un instant !
Et puisque nous y sommes, je vous propose quelques astuces qui vous permettront d'optimiser cette manette et d'en tirer le meilleur. Pour
cela, nous allons commencer par décaper le bête et nous assurer que les contacts à pression répondent au doigt et à l'oeil. Vous allez ensuite
découvrir comment profiter de la présence des deux boutons de feu pour équiper le JY-2 d'un bouton FIRE 2. Enfin, de manière à être
parfaitement exhaustif, nous apporterons la modification nécessaire pour que le port manette intégré soit prêt à accueillir une seconde manette
à deux boutons. Suivez le guide !
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Attention :
Le JY-2 n'est malheureusement pas compatible avec la gamme CPC+ et la GX-4000, la faute à des diodes qui devraient
être présentes sur la carte mère du CPC. Comme ce n'est pas le cas, elles ont été ajoutées sur la manette. Sur CPC+ et GX-4000, les
diodes sont bien sur la carte mère et c'est leur présence cumulée avec celles du JY-2 qui pose problème. Bien sûr, il suffirait de retirer ces diodes de la manette
pour qu'elle fonctionne. Mais en fin de compte, les CPC+ et la GX-4000 ont déjà leur contrôleur officiel. C'est donc à vous de voir l'intérêt
d'une telle amputation.
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Nettoyage et remise en service
Nous allons donc commencer par une remise en état complète. Entendons-nous bien, si votre JY-2 répond déjà parfaitement, que vous entendez un
petit claquement à chaque pression d'une direction ou d'un bouton de feu, n'hésitez pas à sauter cette partie car il est inutile d'aller
bidouiller du matériel qui fonctionne.
Cette manette est d'une conception très simple et c'est justement l'un de ces atouts. Ses contacts à pression restent cependant moins fiables
que des micro-switchs et perdent de leur ressort avec le temps. Nous allons ouvrir la bête, nettoyer et retaper un système de contacts pour le
moins artisanal. Pour cette opération, vous n'avez besoin que d'un simple rouleau de ruban adhésif (de préférence assez épais, large et transparent).
La seule vraie dépense dépend en fait de l'état de votre manette. En effet, pour ma part, j'ai du décortiquer deux JY-2 pour en reconstituer un
en parfait état. Mais pas de panique, jetons un oeil dans les entrailles de la bête avant d'envisager le pire.
Pour commencer, retirez les quatre vis situées sous la base de la manette afin de l'ouvrir. Une fois la base démontée, utilisez un tournevis
plat pour faire levier sur la carte et la sortir de son logement en prenant soin de ne pas forcer sous peine de la casser. Afin d'être le moins
possible encombré par le levier, nous allons le démonter aussi. Retirez les deux vis situées sur le manche et séparez les deux parties dont il
est constitué. Attention, les contacteurs des boutons de feu sont fixés sur l'une des parties, donc n'oubliez pas de les sortir de leur logement
avant de la retirer. Maintenant, vous devriez pouvoir passer ce qui reste du manche avec les contacteurs à pression dans le trou de la partie
supérieur de la base et ainsi vous en débarrasser. Voilà, vous devez normalement n'avoir plus en main que la carte sur laquelle sont fixés le manche
avec ses fils ainsi que le câble d'une manette toute nue, petit vicieux !
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Une pastille recouverte d'adhésif dégradé par l'usure.
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Entrons dans le vif du sujet. Au recto de la carte, vous trouvez les pistes permettant aux impulsions électriques de circuler jusqu'au câble
de liaison. Ce qui nous intéresse, ce sont les contacts situés aux quatre points cardinaux à partir du centre. Ces contacts sont en
fait de simples pastilles en fer blanc bombées. Lorsque vous dirigez le manche dans une direction, une pression est exercée sur une pastille qui
s'enfonce. Cela ferme le circuit, ce qui envoie une impulsion au CPC. Vous trouvez les mêmes au sommet du manche pour les boutons de feu. En
regardant de plus près, vous pouvez constater que ces pastilles tiennent en place à l'aide d'un simple morceau de ruban adhésif qui recouvre la
carte. Avec le temps le ruban adhésif s'use, rendant le contact difficile voire impossible.
Il faut donc remplacer cet adhésif. Vous pouvez retirer l'ensemble de la couche recouvrant la carte ou comme moi procéder à de petites incisions
afin de ne retirer que le nécessaire. Maniaques du cutter, prenez garde à ne pas couper une ou plusieurs pistes dans votre folie meurtrière !
En retirant l'adhésif, vous libérez les pastilles. Nous allons en profiter pour tester leur élasticité. Il suffit pour cela de les déposer sur
une surface plane et d'exercer du doigt une pression dessus. Si vous entendez un claquement bien franc en appuyant sur une pastille, c'est
qu'elle est bonne pour le service. Plus le claquement est faible, plus elle est usée. Il peut aussi arriver qu'elle ne claque plus du tout ou
qu'elle ait été carrément cassée par les assauts répétés d'un joueur trop exalté. C'est dans ce cas qu'il va falloir envisager de récupérer une
autre manette JY-2. Dans le meilleur des cas, elle sera en parfait état. Au pire, vous pourrez récupérer sur cette seconde manette des pastilles
de remplacement pour la première.
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Un support de pastille nettoyé.
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La carte une fois les pastilles décapées et le ruban adhésif remplacé.
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Une fois que vous avez testé vos pastilles, nettoyez leur emplacement sur la carte avec un chiffon doux imbibé d'un peu d'alcool ménager et remettez-les en place en
respectant leur sens de disposition d'origine. Appliquez une couche de ruban adhésif neuf pour les fixer. N'hésitez pas à doubler avec une
seconde couche. Vous n'êtes pas obligé de remettre du ruban adhésif sur toute la surface de la carte, toutes les pastilles doivent juste être
bien fixées. Testez leur élasticité en appuyant dessus. N'oubliez pas de répéter l'opération sur les contacts des boutons de feu s'ils
vous posent aussi des problèmes.
Il ne vous reste plus qu'à remonter l'engin qui devrait désormais répondre au doigt et à l'oeil ! Attention en remontant le manche à bien
remettre dans leur logement respectif les contacts des boutons de feu et à ne pas écraser les fils qui passent à l'intèrieur du tube.
Ajout d'un bouton FIRE 2
Bon, voilà un joystick en parfait état de fonctionnement. Seulement, ces deux boutons qui ne correspondent qu'au FIRE 1, c'est un peu frustrant
non ? C'est tout de même un appel caractérisé à en utiliser un en tant que FIRE 2 car de nombreux jeux vous permettraient d'en faire l'usage
en reconfigurant les touches de contrôle. Suivez-moi dans ce second pas-à-pas consacré au JY-2 d'AMSOFT et qui va vous permettre de donner
raison à une évidence : deux boutons doivent servir à deux actions différentes !
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L'alternative qui fait la différence
Plutôt que monter de toutes pièces un câble DB-9, vous pouvez utiliser celui d'une manette Megadrive qui a l'avantage d'être
entièrement câblé (9 conducteurs). Il suffit de la démonter et de dessouder proprement son câble. Bien sûr, prélevez l'organe sur un
pad HS. Inutile d'estropier un valeureux contrôleur en état de fonctionnement !
L'intérêt ? Bénéficier d'un connecteur DB-9 moulé bien propre et réutiliser le passe-câble au diamètre identique à celui du
câble d'origine du JY-2.
Bien sûr, vous devrez vous munir d'un multimètre pour retrouver à quel plot du connecteur correspond chaque brin du câble mais
côté finition, c'est la classe intégrale !
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Pour cela, il va tout de même falloir procéder à une modification de taille en changeant le câble de la manette. Le câble d'origine ne
contient en effet que les 7 brins utilisés par le joystick (quatre directions, le bouton de feu, une masse et la reconnaissance d'un second
joystick branché sur la prise gigogne). Or ce bouton FIRE 2 nécessite bien sûr un huitième brin. Côté emplètes, ce montage assez simple
va donc nécessiter 1 connecteur DB-9 femelle avec un 1 capot ainsi qu'1,5 mètre de câble à 8 brins (mais vous pouvez choisir
une autre longueur, évidemment) et un peu de fils conducteur.
Commencez par démonter la manette. Retirez les quatre vis situées sous la base de la manette afin de l'ouvrir. Une fois la base démontée,
utilisez un tournevis plat pour faire levier sur la carte et la sortir de son logement en prenant soin de ne pas forcer sous peine de la casser.
Nous allons aussi démonter le levier. Retirez les deux vis et séparez les deux parties dont il est constitué. Attention, les contacteurs des
boutons de feu sont fixés sur l'une des parties, donc n'oubliez pas de les sortir de leur logement avant de la retirer. Maintenant, vous
pouvez passer ce qui reste du manche avec les contacteurs à pression dans le trou de la partie supérieur de la base et ainsi vous en
débarrasser. Vous avez entre les mains les entrailles de votre JY-2.
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Le manche câblé pour deux boutons FIRE 1 et FIRE 2.
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Maintenant, saisissez votre faire à souder qui chauffe depuis quelques minutes dans son coin car nous allons rajouter le fil qui va
permettre aux deux boutons de réagir indépendamment. Dessoudez d'abord de la carte les deux fils courant le long du manche pour rejoindre
l'un des boutons. L'autre bouton est relié au premier par deux petits morceaux de fil conducteur pour réagir de la même manière. Un brin sert
de contact, l'autre de masse.
Personnellement, j'ai trouvé que les fils d'origine, tous les deux noirs, n'étaient pas faciles à distinguer. J'ai décidé d'en retirer un
et de ne garder en noir que celui de la masse rejoignant un premier bouton et relié au second par un peu de fil blanc. Retirez donc un fil
noir (peu importe lequel) ainsi que le petit morceau supplémentaire qui relie les deux boutons. A la place, soudez au plot laissé libre de
chaque bouton une longueur suffisante de fils conducteurs de couleurs différentes. N'oubliez pas de passer d'abord ces fils dans le tube du
manche en suivant le même parcours que le fil de masse conservé (un petit trou permet de rentrer dans le tube).
Votre manche est désormais
équipé de 3 fils : un premier pour le FIRE 1, un second pour le FIRE 2 et un troisième pour la masse, ce dernier étant commun aux deux boutons.
Passons maintenant côté carte.
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Prêt à souder sur les cosses de l'ancien câble.
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Remplaçons le câble. Vous pouvez remarquer qu'il n'est pas soudé mais juste fixé, chaque brin étant terminé par une cosse qui se glisse
sur les contacteurs de la carte. Vous pouvez donc choisir de retirer simplement ce câble et de souder les brins du nouveau sur chaque
contacteur. Ou alors, comme moi, vous coupez chaque cosse à mi-longueur et vous y soudez les brins de votre nouveau câble. L'avantage, c'est
que l'étain prend bien plus facilement sur les cosses. De plus, en cas d'erreur de connexion, vous pouvez ensuite très simplement intervertir
les cosses. Pour relier votre câble à 8 brins sur la carte, suivez le schéma et surtout le tableau ci-contre. Comme d'habitude, le connecteur
DB-9 femelle est vu côté soudure.
A présent, vous disposez d'un levier avec 3 brins pour deux boutons au fonctionnement indépendant et la carte est équipée d'un nouveau câble
à 8 brins dont l'un est toujours en attente. Assemblons ces deux éléments.
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Câble changé et FIRE 2 ajouté.
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C'est très simple, il vous suffit de suivre le schéma ci-contre afin de souder le fil de la masse sur le bon plot de la carte, de souder le fil
correspondant au FIRE 1 sur le plot juste à côté et de souder le fil correspondant au FIRE 2 sur celui encore libre du nouveau câble (pin 7 du
connecteur DB-9). en fait, le plus compliqué, c'est de choisir quel bouton servira de FIRE 1, l'autre devenant en toute logique le FIRE 2.
Pour ma part, j'ai choisi le bouton "gâchette" comme FIRE 1 car cela me semble logique pour jouer aux jeux de tirs.
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Avant et après en utilisant un câble provenant d'un pad MEGADRIVE.
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Avant de remonter le joystick, n'hésitez pas à tester à nu en appuyant sur chaque contact, histoire de vous assurer que vous n'avez pas fait
d'erreur inversant directions et boutons ! Si tout fonctionne parfaitement, un X apparaît sur l'écran du BASIC LOCOMOTIVE du CPC lorsque vous
appuyez sur le bouton FIRE 1, un Z apparaît lorsque vous appuyez sur le bouton du FIRE 2.
Victoire ! Vous pouvez maintenant remonter la manette. L'opération peut se révéler délicate car vous avez un nouveau fil qui court et il
faut absolument éviter qu'il gêne les mouvements du manche à balai. Et puis si vous avez utilisé comme moi un câble de manette MEGADRIVE, vous
devez placer le passe-câble dans son logement et vous débrouiller pour que le câble trouve sa place dans la base du JY-2. Rien d'insurmontable,
je vous rassure. Une fois le tout revissé, les modifications doivent être invisibles, comme si votre manette sortait d'usine avec ses deux
boutons de feu indépendants. Discret, efficace, tout ce qu'on aime sur AMSTRAD TODAY !
Et n'est-ce pas sympathique de profiter de deux boutons de feu ? A vous l'accélération dans WEC LE MANS en utilisant un bouton plutôt qu'une
inconfortable direction HAUT. Propulsez le module dans le R-TYPE d'EASTER-EGG sans vous jeter sur le clavier. Fini de
sauter par erreur dans EXOLON ou BUBBLE BOBBLE 4 CPC.
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1 prise DB-9 femelle = 1,00 €
1 capot DB-9 = 1,00 €
2 m de câble vidéo 8 brins = 2,00 €
Difficulté =
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Second connecteur avec bouton FIRE 2
Alors, heureux ? En voilà un diable de petit joystick fort sympathique. Et avec deux boutons, que du bonheur ! Enfin presque... Parce qu'avec
tout ça, on en oublierait presque la prise gigogne qui permet de brancher une seconde manette. Seulement voilà, pour le moment, cette prise
ne permet de bénéficier que d'un seul bouton. Impossible de laisser passer une telle injustice. Comment profiter pleinement de
deux boutons alors qu'un "conpadre" doit jongler entre manette et clavier ?!?
Afin que la planète tourne plus rond (enfin juste un peu, quoi), voyons ensemble comment modifier le JY-2 afin que les deux boutons de feu
soient actifs sur sa prise gigogne. avec cette modification, vous pourrez continuer de brancher sans problème n'importe quelle manette à 1
bouton mais vous pourrez aussi utiliser un pad GX-4000 et ses 2 boutons ou pourquoi pas un autre JY-2 modifié.
La modification est en fait très simple. Une petite diode 1N4148 sera le seul rajout. En ajoutant un fil dans la manette pour faire
reconnaître au CPC un second bouton de feu, on s'est contenté de relier directement ce second bouton au câble de liaison à brancher sur la
machine. Mais en faisant cela, on a exclu la prise gigogne de ce nouveau circuit. Maintenant, au lieu de souder directement les fils ensemble,
soudez le brin 7 du câble de la manette sur la pin 7 de la prise gigogne. Ensuite, faîtes de même avec le fil de votre bouton FIRE
2 en n'oubliant pas de placer au bout une diode 1N4148.
Comme un dessin vaut souvent mieux qu'un long discours, jetez un coup d'oeil sur le schéma ci-contre pour effectuer vos soudures. Prêtez une
attention particulière au respect du sens de la diode indiqué par un trait noir. Remontez
votre manette, vous pouvez désormais brancher un pad GX-4000, son second bouton sera reconnnu par le CPC.
Remarque :
Si vous souhaitez utiliser un pad ou une manette compatible MASTER SYSTEM pour le second joueur, pas de problème ! Il vous suffit d'assembler
le bon adaptateur et de le brancher sur le port manette du JY-2 modifié.
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1 diode 1N4148 = 0,30 €
Difficulté =
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Et voilà, votre manette JY-2 fonctionne comme au premier jour et en plus vous disposez de deux boutons de feu pour chaque joueur !
Amusez-vous bien !
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Un doubleur pour deux fois plus de plaisir
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Maintenant que vous êtes armé, vous allez pouvoir faire exploser les scores d'une main assurée. Mais si jouer
tout seul est déjà sympathique, joindre un ami à la fête serait encore mieux car vous
isoler des heures durant en solitaire devant un écran n'est peut-être plus votre tasse de
thé. Sans compter que vous avez sans doute autour de vous des gens qui ont eux aussi rêvé avec notre belle
par le passé et qui, s'ils n'ont pas la même volonté de faire revivre leur ancien CPC, n'auraient rien
contre une petite partie. Or, si AMSTRAD a fini par comprendre que l'envie de jouer à deux était une évidence et
a intégré deux prises manette à ses CPC+/GX-4000, les acquéreurs des premières générations durent se contenter d'une seule.
Pourtant, les jeux à avoir proposé un mode deux joueurs sont plus nombreux qu'on le croit généralement. Seulement ce mode
est souvent resté dans l'ombre car les manettes équipées d'un second connecteur pour en brancher une deuxième en gigogne
étaient rares. On pourra notamment citer le JY-2 d'AMSOFT que nous venons de décortiquer ensemble ou encore la NAVIGATOR de KONIX
dont le câble de certaines séries incorporait cette fonctionnalité.
Restait alors le clavier pour le second joueur qui déclarait forfait au bout de quelques parties à se briser
les doigts au mieux sur les touches curseurs, au pire sur des touches de contrôle fantaisistes impossibles à
redéfinir (qui ne se souvient pas des joies des touches o/p/a/q... quelle ergonomie).
Mais il est bien loin le temps de l'insouciance où nous pardonnions tout à notre machine chérie, alors il est
plus que temps de remédier proprement à cet impardonnable oubli d'AMSTRAD qui ne semblait pas trouver
important de pouvoir jouer à plusieurs avec le même confort (ou qui voulait vendre ses atroces manettes
équipées d'une prise gigogne). Voici un montage qui va vous permettre de brancher deux manettes sur votre
CPC le plus naturellement du monde.
Faisons tout d'abord nos courses, comme à l'accoutumée : Il va vous falloir 2 DB-9 mâles pour brancher
vos manettes, 1 DB-9 femelle qui viendra se connecter sur la prise manette du CPC, 2x15cm de
câble rond 9 brins et enfin 3 capots pour DB-9 afin de protéger vos soudures (et aussi pour
l'esthétique, d'ailleurs).
Maintenant, attrapez votre fer à souder car un petit challenge vous attend. En effet, vous n'avez pas
manqué de remarquer que vous avez entre les mains deux câbles de 9 brins (soit 18 brins) à souder sur un
seul connecteur 9 broches femelle. Et bien vous allez tout simplement devoir relier 2 brins sur chaque
broche du DB-9 afin que chaque câble soit branché de la même manière sur ce connecteur. Alors évitez un
instant le café car ce type de montage peut légèrement faire perdre patience.
L'idée générale est de monter un câble comme si l'on assemblait une simple rallonge, mais celle-ci doit
être double, d'où la connection de 2 câbles identiques sur les même broches. Vous me suivez? Jetez un oeil
au schéma ci-contre pour vous faire une idée de la question (connecteurs DB-9 vus du côté soudure).
Mais une fois toutes ces belles soudures effectuées en suivant le tableau ci-contre, comment le CPC va-t-il
pouvoir distinguer les 2 joueurs et non pas faire réagir les deux manettes de la même manière ? Tout
simplement en intervertissant deux broches sur l'un des DB-9 comme il vous ait montré en orange dans le
tableau. La prise manette comporte deux broches "communs", en les intervertissant, on informe le CPC que
la manette connectée est celle du deuxième joueur. Je vous invite donc à ne pas oublier d'intervertir
les brins 8 et 9 de l'un des câbles en le branchant sur son connecteur DB-9 mâle, ce connecteur sera
désormais le port manette 2 de votre CPC.
Ce montage est très simple, il ne nécessite qu'un peu de patience et de rigueur pour offrir à notre belle
un nouveau bijou dont vous ferez bonne usage, à n'en pas douter.
A vous les parties d'IKARI WARRIOR avec
un ami, ou encore les courses effrénées à deux sur 500cc GP de Microïds, plus rien ne vous arrêtera.
Vous découvrirez sans doute sous un nouveau jour des monuments tels que SUPER SPRINT ou encore
l'indémodable GAUNTLET...
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1 prise DB-9 femelle = 1,0 €
2 prises DB-9 mâles = 2,00 €
3 capots pour DB-9 = 3,00 €
30 cm de câble = 1,50 €
Difficulté =
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Cela n'a l'air de rien, à première vue, mais votre CPC possède une capacité sonore en matière de chipsound
qui n'est pas négligeable. En plus, de nombreuses mélodies que vous pourrez entendre ont bercé votre enfance,
autant en profiter au mieux. Pour votre information, le processeur qui permet au CPC de s'exprimer est un
AY-3-8912 qui gère 3 voies sur 7 octaves. C'était un processeur très populaire à l'époque et la gamme AY a été
utilisée dans de nombreuses autres machines : MSX, Oric, ZX Spectrum +128, ATARI ST (variante YM),
Intellivision, et même VECTREX. C'est un processeur déjà suffisant pour dorloter nos oreilles délicates. Et
justement, afin de ne pas les agresser, mieux vaut éviter le speaker intégré au CPC, tout juste
fonctionnel. Quelle horreur... Certaines compositions de démos ou de jeux valent vraiment un moment
d'attention mais ne comptez pas en découvrir tous les reliefs avec cette misère intégrée au clavier.
Heureusement, le CPC est équipé d'une sortie auxiliaire qui permet de le connecter à votre ensemble Hi-Fi
préféré via une prise Jack toute simple. Que ce soit grâce à un ampli home cinéma, une petite chaîne Hi-Fi
d'appoint ou encore l'ensemble haut-parleur d'un PC, n'hésitez pas et redécouvrez les capacités de votre
8bits. Un simple câble audio standard suffit. Une fois la connexion faite, lancez donc CYBERNOID 2,
DELIVERANCE, RAMPART ou encore GLIDER RIDER, vous comprendrez mieux mon point de vue.
Voilà, je l'ai dit, il n'y a pas que le SID du C64 dans la vie, il y a aussi le AY
(voici un point vital de l'histoire de l'Humanité qu'il était important d'éclaircir, non mais !)
Allez hop, voici quelques musiques de jeux bien senties pour rééduquer vos petites oreilles chastes. Vous
allez pouvoir lire ces fichiers directement sur votre PC en passant soit par un plug-in avec votre navigateur,
soit en utilisant le trés sympathique player ST-Sound codé par Léonard
du groupe OXYGENE. Vous trouverez ces deux applications sur son site.
C'est déjà super sur votre PC, alors qu'attendez-vous pour brancher vos enceintes sur votre CPC ? PC et CPC
utilisent la même connectique audio, donc même votre câble est adaptable, vous n'avez aucune excuse. Une
autre astuce, si votre CPC est proche de votre PC, consiste à le brancher sur l'entrée line in de votre
carte sonore, ainsi vous pouvez profiter du son Hi-Fi sur la belle sans vous priver du son sur votre machine
actuelle. Tout ce qu'il vous faut pour cela c'est un câble équipé d'une fiche jack à chaque extrémité, 3 Euros
dans toutes les bonnes crèmeries.
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Des chiptunes plein la tête !
Alors si vous devenez accroc à ce petit chipset ou si vous désirez simplement profiter de la voix de
votre CPC, je vous invite à me suivre dans un tutorial qui vous en apprendra davantage sur le
chipsound et comment proposer à votre machine des tonnes de musiques en quelques clics. C'est
par là.
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A la lumière de ces quelques mises au point, vous serez d'accord avec moi sur le fait qu'il est indispensable
de choyer autant la belle que notre confort personnel. C'est qu'en une vingtaine d'années, l'univers
vidéo-ludique a largement évolué. Manettes sans fil, écrans plats, écrans larges, supports
numériques rapides et infaillibles, casques et enceintes au son de cristal, rien n'est trop beau pour notre
petit confort.
Tout cela n'a évidemment rien à voir avec une époque révolue où "informatique" rimait avec
"mécanique", où le son d'un speaker de 2 cm suffisait à ravir nos oreilles, un monde dans lequel s'offrir un
lecteur de disquettes ou un écran 36 cm couleur relevait du grand luxe et où le moindre montage électronique
ne pouvait être que l'oeuvre d'un professionnel.
Miss CPC fait donc une entrée fracassante dans notre nouveau siècle, mais il n'est pas question de lui laisser
parures et vêtements défraîchis par le temps. Elle ne peut nous atteindre, humbles voyageurs temporels,
qu'en arborant de nouvelles couleurs, vives et neuves, qui sauront nous toucher, nous émouvoirs, nous donner
cet inextricable besoin de la saisir à nouveau et de lui porter un regard neuf d'adulte qui découvre un objet
dans lequel il n'avait peut-être auparavant vu qu'un simple jouet d'enfant.
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